A corps et à cris, une chorégraphie du sang.

A corps et à cris, dans la chorégraphie du sang , rompre le silence qui tue. Pulsations de l’espoir et fureur du désir des cœurs combattants. Un beau film plein d'énergie et d'espoir alors même qu'il aborde la question de la mort , de la maladie et de l'intolérance ; ce film déborde de pulsions de vie , ses personnages aussi dans leur rage de convaincre, de lutter , de faire entendre ... n film où s'articulent, le rythme, la musique, les corps , les mouvements pour évoquer cette urgence à vivre, à survivre Un film fort et nécessaire, pour rappeler autant cette tragédie de l’épidémie dans ces années là , qu'alerter l'opinion publique , combattre l’indifférence, le silence des politiques.

Campillo aime ses personnages et nous les fait aimer puisque l'on vibre avec eux, que ce soit dans l'émotion ou l'action. La mise en scène évite les aspects trop didactiques pour s’attacher à l'intime, à des histoires. Plus démonstrative que didactique, mais très vite la mise en scène nerveuse, nous entraine dans un rythme qui traduit bien sur un plan autant musical que visuel cette "urgence" à dire, à convaincre et à vivre et certaines scènes sont absolument bouleversantes.