« Twelve years a slave » fut en premier temps un roman autobiographique écrit pas Solomon Northup, puis transposé en film en 2013 par Steve McQueen. Ce long-métrage traite le sujet de l’esclavage au Sud des Etats-Unis, où cette méthode est fortement appliquée. Il présente la vie d’un homme de couleur noire, Solomon Northup, qui fut injustement soumis à ce châtiment durant douze années de sa vie.
Solomon Northup, père de deux enfants, vivait paisiblement avec sa famille dans l’état newyorkais. Jusqu’au jour, âgé de 32 ans, il est abordé par deux hommes. Ces derniers lui proposent une offre d’emploi bien payée en tant que violoniste à Washington.
Sans se méfier, il accompagne ses deux supposés employeurs à la capitale. Lors d’une soirée, il s’évanouit. A son réveil, Solomon se retrouve anesthésié et ligoté au fond d’une cellule à esclaves. Il comprit immédiatement qu’il allait être vendu et réalisa ce qui allait lui arriver avec horreur. Tout au long de son périple, Solomon tentera de prouver à maintes reprises, son droit d’être libre. Heureusement pour lui, la volonté qu’il avait avant tout de retrouver sa liberté ainsi que sa famille, lui ont permis de résister à toutes ses tortures corporelles et également m ntales.
Le scénario est remarquable. Basé sur des faits réels, l’histoire est à la fois sanglante et touchante. L’émotion en devient presque palpable.
La mise en scène est superbe. McQueen arrive à placer sa caméra là où il faut et quand il le faut. Même si parfois, j’ai eu l’impression qu’il a mis trop de paysages en avant.
Les acteurs sont incroyables ! Autant Paul Dano dans le rôle d’un infect salop, que Chiwetel Ejiofor et Michael Fassbender. J’appréciais déjà leurs talents, mais je les ai trouvés très bon.
Dans l’aspect général, ce film a été bien réalisé ce qui lui a valu de nombreux visionnages ainsi que plusieurs Oscars.
J’avais déjà eu l’occasion de lire cette histoire en version originale et j’admets que le film m’a clairement provoqué d’autres d’émotions. En visionnant les moments vécus par ces nombreux esclaves, on peut se faire une réelle idée sur la quantité d’honneurs qu’ils ont subis. Ce film m’a permis de me questionner sur la chance que nous avons. En comparaison avec ses courageuses personnes, toi qui lit cet article, moi, nous tous sommes des privilégiés. Et le pire, c’est que nous en voulons encore plus, au lieu de se contenter du nécessaire et de ce que l’on a déjà.
En quelques mots, ce film est : touchant, admirable, mélancolique. Il mérite d’être vu.
Emilien Zola