En 1953, Ray Bradbury décrit dans son livre une société déshumanisée qui démontre que de nombreuses valeurs humaines ont disparu : l’amour, l’intelligence, la communication.
Il présente dans un récit dystopique, la vie de Guy Montag, un pompier du futur, d’un genre particulier. Son office doit brûler des livres qui colportent des idées qui sont devenues, à l’œil de la société, un crime contre celle-ci.
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme. Dans une société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
En effet, ces derniers servent à faire réfléchir et éloignent donc le peuple du bonheur :
« Les classes sont écourtées, la discipline négligée, les langues abandonnées. On vit dans l’immédiat. Seul le travail compte. Pourquoi apprendre quoi que ce soit sinon à presser les boutons, brancher des commutateurs, serres des vis ? »
Montag, l’un de ces pompiers, commence à réfléchir sur vie et le monde qui l’entoure principalement dû à l’une de ses voisine et de jour en jour, il se dresse peu à peu contre cette idée de brûler les livres, de détruire l’accès à la culture. Il est alors considéré comme dangereux, et impitoyablement pourchassé.
Tout le monde regarde la télévision, personne ne lit, tout le monde suit l'avis commun, personne ne réfléchit. Les gens dénoncent ceux qu’ils jugent en dehors de la ligne de pensée correcte. En gros, une société pas si éloignée de la nôtre par certains côtés.
Fahrenheit 451 est un grand classique de la littérature de science-fiction qui a obtenu plusieurs récompenses, tel que le prix Hugo du meilleur roman en 1954. Mais avant tout c’est une réflexion sur l’importance qu’apporte la culture principalement pour l’humanité.
Ce livre pousse également le lecteur à une réflexion importante sur la liberté d’expression, les dérives autoritaires de notre société.
Ce livre m’a aidé à prendre du plaisir en lisant, à ressentir des émotions que j’avais rarement eu la chance d’éprouver. Les livres et moi n’avons pas vécu que des bonnes expériences malgré tout je le conseille honnêtement, pas seulement aux adultes et aux jeunes qui apprécie la lecture, mais aussi à toutes personnes qui comme je l’étais, n’affectionne pas forcément cette pratique.
Emilien Zola