En 2003, Alan Parker traite dans son film, le sujet de la peine de mort aux Etats-Unis, où ce jugement est fortement appliqué dans certains Etats. Il présente dans un récit dramatique, la vie d’un homme qui a été condamné à mort. David Gale, ancien professeur de philosophie et militant dans une association contre la peine capitale, est lui-même confronté à ce verdict car il est accusé de viol sur l’une de ses collègues et amie, Constance Harraway, ainsi que sur l’une de ses anciennes élèves.
Trois jours avant son exécution, il accepte enfin de raconter son histoire à une journaliste, Bitsey Bloom. Cette dernière organise trois rendez-vous.
A leur premier échange, David transmet à sa confidente comment il fut injustement destitué de son poste d’enseignant suite aux accusations de son élève. Gale perd toute crédibilité auprès de l’université où il travaille et est donc renvoyé.
Au deuxième jour, il évoque son alcoolisme dû à ses multiples malheurs provoqués par la demande de divorce de sa femme, Sharon et le fait que son fils, Jamie suive sa mère en Espagne pour rejoindre son amant.
A leur troisième et dernier rendez-vous, Bitsey apprend que Constance, l’amie de David, était atteinte de leucémie. Et que leur relation sexuelle était mutuellement consentie.
Bouleversée et convaincue par ses propos communiqués, la chroniqueuse fera tout son possible pour prouver l’innocence de ce condamné.
L’histoire d’un homme qui est injustement condamné à mort qui lui reste plus que quelques jours à vivre, c’est du déjà-vu. Alors, en visionnant ce film, on n’attend pas beaucoup d’originalité. Mais pourtant, Alan Parker réussi remarquablement à se distinguer des autres. Malgré que la structure reste assez classique, il apporte de l’individualité dans son dénouement. Même si le réalisateur donne assez d’éléments pour deviner la fin de l’histoire, sans être à 100 % persuadé, on cherche jusqu’au bout, avec la journaliste, la preuve qui peut tout faire changer. La vie de David Gale est un film qui donne envie de se battre pour obtenir ce que l’on veut, qui nous fait aimer les autres, qui nous émeut, qui nous donne des frissons.
En un mot, ce film est marquant.
Malgré certaines imperfections au niveau de la qualité du visionnage, ce fut personnellement 2h30 de pur plaisir à regarder ce long métrage. Et je le recommande à tous.
Emilien Zola