Une comédie djeunz moins pénible que ses concurrentes, avec quelques blagues plus subtiles que la moyenne (par exemple celle sur le Programme Commun).
On sent que Tristan Séguéla (fils de Jacques), a un minimum de background culturel et politique. Pour son premier long-métrage, il s'amuse du décalage, sous toutes ses formes, existant entre deux générations, illustrées par ces deux frères ayant quinze ans d'écart et pas du tout les mêmes préoccupations, ni les mêmes références.
Ainsi, même si "16 ans ou presque" est une pure comédie, avec ses aspects potaches plus convenus et ses codes régressifs, on peut y voir une dimension "sociologique" pas inintéressante sur l'évolution (bonne ou mauvaise?) de la période adolescente, qui s'est indéniablement accélérée, via les nouvelles technologies notamment.
Bref, rien de transcendant à l'horizon, mais un divertissement moins caricatural qu'il n'en a l'air, porté par l'abattage d'un Laurent Lafitte déchaîné.