ATTENTION... AVANT DE LIRE CETTE CRITIQUE, ALLEZ VOIR CELLE QUE J'AI FAITE DE 1981.
De retour avec notre ami Ricardo Trogi. Ce que je peux dire de 1987, c'est qu'il est bien meilleur que son prédécesseur. Le principe reste basiquement le même, mais cette fois-ci, Ricardo a 17 ans. Il y a donc toujours cette sorte "d'autobiographie" (sans en être réellement une) qui est présente, on suit toujours le parcours du jeune Ricardo Trogi, le vrai Ricardo sert toujours de narrateur et il a toujours la même mère hystérique. Mais alors, qu'est-ce qui le différencie autant et le rend même meilleur que 1981 ?
Premièrement, le réalisateur s'est permis beaucoup plus de choses, autant dans sa mise en scène que dans les éléments dû scénario, dû au fait que le personnage principal était un peu plus âgé. Par exemple, on a droit aux conneries que l'on fait étant adolescents, on peut aussi voir le premier fantasme de Ricardo, ses amours plus sérieux, ses premiers emplois, et bien entendu, on peut l'entendre jurer par tous les moyens... Criss, calisse, tabarnak... Le montage rend le tout vraiment excellent.
Ensuite, je dirais que le jeu d'acteur de Jean-Carl Boucher va en progressant. Il est vraiment de plus en plus convaincant. Puisque je parle de jeux d'acteurs, j'aimerais mentionner le jeu Pier-Luc Funk, qui joue Dallaire, l'un des trois meilleurs amis de Ricardo, les autres étant Boivin et Caron (où sont passés les prénoms ?) D'ailleurs, la complicité évidente entre ces quatre personnages est une chose qui m'a beaucoup plu.
En conclusion, 1987 est un bon film qui se laisse regarder sans difficulté et qui nous fait passer un bon moment. 7/10 pour l'ambiance toujours présente des années '80 et pour toutes les belles choses que j'ai mentionnées un peu plus haut.