Il est de ces choses qu’on aime inexplicablement parce que, oui, 2012 de Roland Emmerich n’est pas un grand film. MAIS l’amour, ça ne s’explique pas. C’est comme le fromage, ça pue, ça fait grossir et pourtant on aime ça. C’est comme ça.
Tu souviens que la fin du monde devait arriver le 21 décembre 2012 ? Oui, je souviens, ça avait fait son boucan (j’aimerais bien savoir si certains survivalistes sont sortis de leur bunker depuis…).
Bizarrement, ce jour-là, le cap du milliard de vues sur YouTube est franchi par la chanson Gangnam Style… coïncidence ? D’ici que le Coréen Psy ait eu un ancêtre maya…
Roland Emmerich a donc décidé de faire un film sur cette histoire (pas sur le milliard de vues de Gangnam style, non, sur cette « prophétie maya »).
Et il n’a pas lésiné sur les moyens. Il s’est fait plaisir sur le budget destruction. Trop et dans l’exagération, la surenchère ? Oui, mais c’est tellement impressionnant, tendu et jouissif, que je lui pardonne. Après tout, on parle d’une certaine vision de l’Apocalypse et donc faut envoyer du pâté. Ce film est généreux.
Bien entendu, ce film est bourré de clichés, ne s’attarde pas sur les relations entre les personnages bons ou mauvais, ce qui empêche naturellement d’avoir de l’empathie pour qui que ce soit et surtout, on sait parfaitement que la famille que l’on suit ne risque pas grand-chose (vu ce qu’il se passe quand les choses sérieuses commencent) et sera réunie à la fin.
Malgré tout, j’aime ce film et ça m’a fait une nouvelle fois plaisir de le revoir. C'est mon petit péché mignon... que voulez-vous !