Une formidable leçon d'espérance et d'amour !
Alors que nous pensons le monde irrémédiablement détruit, disloqué, démantibulé, atomisé : la cellule familiale, elle, se ressoude, se recolle, se reconstruit, renaît et ressuscite autour du héros, Jackson Curtis et de son exe-femme Kate. Et c'est là que réside toute la puissance emblématique de 2012 :
Si cette fin du monde était PRÉDITE par les Mayas, son dénouement l'était tout autant par Roland Emmerich (à travers le personnage de Kate). Même séparée de Jackson et prise dans une nouvelle relation amoureuse, elle conservait son nom d'épouse. Tout comme il fallait lire dans ce détail la promesse d'une fin heureuse pour les deux protagonistes, Roland Emmerich nous invitait à garder la certitude d'un dénouement positif pour le reste de l'humanité.
À travers cet amour retrouvé entre Jackson et Kate, le génial réalisateur de Godzilla met en scène une grandiose métaphore de l'espoir.
Le film se joue alors sur une double échelle : divisé entre l'humanité tentant de survivre et notre héros se battant afin de sauver sa propre famille. Et c'est finalement lorsque la romance renaît entre les deux protagonistes que l'humanité retrouve ses propres sources : l'Afrique.
La boucle est bouclée.
Roland Emmerich en grand conteur, nous avait donné dès le début du récit les clés pour entrevoir une fin heureuse, malgré l'ombre de doutes et d'effroi qu'auront fait planer les prédictions Mayas sur les spectateurs pendant plus d'une heure de tensions atroces, pour ce qui restera surement la tragédie apocalyptique la plus dramatique qu'il lui aura été donné de mettre en scène.
Tel un vieux sage cinématographique, le cerveau derrière "Stargate" nous donne une formidable leçon d'espérance et d'amour !