Film de Destruction Massive
Les Mayas, l'une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l'ont confirmé, les numérologues l'ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion.
La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps...
Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d'individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés...
Ahhh Emmerich Powaa!!!
J'ai toujours pensé que le cinéma de Emmerich enfonçait totalement celui de son comparse Bay, et ce n'est pas ce 2012 qui viendra me contredire.
Un scénario qui tient sur un ticket de métro (j'adore, une baignoire avec de l'eau qui boue pour illustrer le plus grand danger de l'humanité), les persos qui sont à 200% les poncifs du genre, des répliques suréalistes, et des scènes de destruction massive mamma mia même si ça pue le CGI, la grandiloquence des scènes est géniale, quand Bay s'amuse à tout casser avec des voitures et des robots, le Roland, il le fait avec des tours, des volcans, des montagnes et des continents! Et le plus gros point fort du film, c'est qu'il est un peu long à démarrer, mais dès que ça démarre, ça n'arrête plus, pour un film catastrophe de 2h40, c'est un très bon point.