Scenario post-apocalyptique suite à une infection extrême, tant dans les effets de rage meurtrière que de rapidité d’incubation, donc de propagation. Un jeune homme se réveille d’un coma dans un hôpital, miraculeusement indemne, avec 4 semaines de train de retard, et va empiriquement réapprendre à survivre, à retrouver d’autres naufragés, à composer socialement, et même à protéger les plus faibles et à aimer.
Lui et sa compagne illustrent les quelques gouttes d’eau de qualité humaine pour lesquelles on a encore envie d’y croire. La fin tournée en pseudo et relatif happy-end reste à mon sens une erreur commerciale car elle discrédite le message essentiel du film.
En effet, le pessimisme de la toile de fond est lourd, désespérant et chronique. Car elle montre l’omniprésence de la bêtise, de la méchanceté, de la compulsion, de la violence, de la quête du pouvoir et de la peur, qui sont non seulement responsables de la catastrophe, mais qui s’acharnent encore au sein des rescapés à les maintenir dans ce si pitoyable état de l’humanité.