Pas évident de faire une suite à un film aussi bon que le film de Danny Boyle et pourtant toujours sous la houlette de ce dernier, le réalisateur aespagnol Juan Carlos Fresnadillo réussit son pari de proposer une excellente suite, d'ailleurs beaucouop plus homogène que le premier. Et au final je le préfère à son initiateur. Le film commence par une intro de folie, de peur viscérale, d'ailleurs filmé par Danny Boyle himself. Puis le film ne perd pas de rythme multipliant des séquences effroyables voir même horrifico-romantique (le baiser de la mort de la mère) et un ingrédient supplémentaire qui sera probablement approfondi prochainement sur les porteurs sains qui fait froid dans le dos. Le virus ferait-il tout pour se préserver ? Une excellente suite qui a le souffle apocalyptique d'un "Fils de l'homme", rare sont ces films, maximum un par an. Entre scènes chocs, action décomplexée et un message politique (mettre en scène l'armée américaine en situation comme en Irak), le réalisateur ne sait pas trompé sur la route à prendre, entre la relation intimiste de la famille déchirée et côté fin du monde d'un Londres vide toujours autant hypnotisant qu'effrayant, rappelant "La guerre des mondes", 28 semaines plus tard est peut être ce que "Resident Evil" aurait dû être ! Au fur et à mesure que le temps s'écoule, ce film se fait une petite place horrifiante dans ma tête et dans mes films de genre préférés et qui viendra surement culte à mes yeux.
[Ecrite Le 19/09/2007]