Hausse du budget et de la ... qualité !
Danny Boyle garde le contrôle de la suite de son film viral (en tant que producteur exécutif et chef de seconde équipe) mais laisse la main à un jeune réalisateur espagnol inconnu jusqu'alors : Juan Carlos Fresnadillo.
Avec un budget nettement plus élevé, le metteur en scène offre un long-métrage supérieur en tous points. Dans un style plus nerveux et sans temps mort, la rage va à nouveau se transmettre à vitesse grand V, cette fois sans fausse note scénaristique majeure mais faisant preuve de plus de linéarité. Le suspense est omniprésent (notamment dans la superbe scène de "transformation"), bien aidé par une musique réussie (le super thème de la course-poursuite du premier est repris). La hausse du budget se ressent également dans les effets spéciaux et les scènes d'action assez inventives, ainsi que dans un casting prestigieux à l'image de Rose Byrne, Idris Elba ou Jérémy Renner (certes moins connus à l'époque). Le sang est heureusement toujours là, les producteurs n'ont pas rendu le film tous public. Le divertissement respecte donc les fans du genre et il est regrettable que le troisième opus soit annulé.