Il est peu de dire que j'avais adoré 28 jours plus tard, un film de zombies culte qui avait réinventé le genre grâce aux running zombies. J'attendais donc cette suite avec autant de ferveur que d'appréhension parce qu'il n'était pas chapeauté par le duo Boyle/Garland mais par un réalisateur espagnol alors inconnu au bataillon. Et bien je n'ai pas du tout été déçu, Juan Carlors Fresnadillo réunissant à conserver toute la tension du film de Danny Boyle tout en prolongeant ses thématiques au travers de la parentalité. Robert Carlyle campait ainsi un père de famille défaillant d'une grande subtilité et le sens de l'esthétique de Fresnadillo parvenait à donner de l'ampleur à cette histoire de contamination britannique, on quittait l'aspect plus feutré de 28 jours plus tard pour entrer dans un conflit à plus grande échelle. Parfaitement rythmé (Pour ma part un film de genre ne devrait jamais excéder 1h40), jouissant d'une superbe photographie, profitant d'un scénario riche en émotions, soutenu par d'excellents acteurs, accompagné par un magnifique score de John Murphy et arborant de superbes effets spéciaux pratiques, 28 semaines plus tard arrivait à prolonger efficacement l'histoire du précédent volet sans jamais en dénaturer l'essence. À voir et à revoir si vous avez le cœur bien accroché.