Donc le premier 300 était tout jaune-orangé, celui-là est plutôt bleu-noir, passant des Spartiates aux Athéniens et du sable à la mer. Sinon l'esprit est proche, on est dans le plaisir coupable ultra graphique et hyper bourrin, sur fond de bastons mythologiques crypto-gay filmées au ralenti.
Le héros avec son air de Kevin Costner du pauvre est vingt-sept fois moins classe que Leonidas, mais il affronte une adversaire qui vole de toute façon la vedette à tout le monde : Eva Green, un pur fantasme de geek, à la fois guerrière sadique et femme fatale, mélange parfait de sexe et de fureur.
A part ça la comparaison du film avec son prédécesseur est inévitable : certes on trouve ce qu'on vient chercher, c'est régressif à mort et on aime ça. Mais avec les petites baisses de rythme et le fait qu'il soit moins abusé, moins trash, moins idéologiquement limite, moins brut de décoffrage que son aîné, je l'ai trouvé moins savoureux.
Ha oui aussi, c'était la première fois que je voyais des nichons en 3D, en fait c'est très chouette la 3D.