De gros muscles aux service d'une série b écrite à la force du poignet, derrière la force se cache peut être l’intelligence. Mais ici même en cherchant bien le scénario n'en n'a pas une bride. Tout comme dans le film de Snyder, le réalisateur Noam Murro veut de l’esthétisme à chacun des ses plans. Certains plans sont efficaces, mais cette saturation de synthèse et de floue sont plus laid que beau. Difficile aussi d’être pris par ces acteurs au manque cruel de charisme, quand à Eva Green elle surjoue absolument tout, faisant évaporer toute crédibilité à son personnage de méchante pas gentille. Tout ça est évidement servit par des dialogues brut de décoffrage aussi subtile qu'un commentaire de Candeloro lors d'un compétition de patinage. Malgré cette tonne de défauts ce pur produit stéroïdé se regarde, mais s'il ne fait pas gonfler les muscles il peut par contre atrophier le cerveau.