Pas d’Échappatoire, pas d'Espoir, juste la Souffrance et la Soif.

Résumé : Barrow petite ville de l'Alaska avec 500 habitants se prépare à affronter une nuit qui durera 30 jours. Le shérif fait le tour en réglant des incidents étranges et des découvertes morbides, pendant qu'au poste un fauteur de troubles est jeté en cellule. De retour au poste le shérif interroge le prisonnier, en pleine divagation il dit qu'une horde de vampires s'abat sur la ville pour l'assiéger. Le shérif découvre bientôt l'horrible vérité, ils sont la cible d'un clan de vampires, qui ont déjà massacré une grande partie de la population, sans moyens d'atteindre l'extérieur, les survivants se cachent en attendant le prochain lever de soleil dans 1 mois.

Histoire : Le concept est la première chose du créateur de la série, mais quand il envoie le script, il n'a que des refus, par contre une société mise sur la bande dessinée. Plus tard, lorsque le film est accordé, l'auteur réalise 3 bandes dessinées pour intégrer sa vision et convaincre de commencer le scénario. Le 1er scénario est refusé, mais la production s’intéresse à la dernière bande dessinée qui servira de base à l'intrigue. La date du tournage arrive, mais les auteurs définissent encore la technique qu'ils vont utiliser, ou révisent encore le scénario qui a été réécrit 3 fois.

L'objectif est de faire le 1er film de vampires effrayants sans tomber dans les références du genre, alors que pour faire parler les vampires, une enseignante universitaire d'Auckland invente un code simple à base de cliquetis. Pour l'évadé qui débarque en prévenant que les créatures arrivent, de nombreuses références du personnage proviennent de Renfield dans Dracula. La plupart de la neige est fabriquée sur le tournage, alors que dans la région, la ville ne voit pas la lumière du jour pendant 67 jours, bien qu'il soit filmé de jour. Le film est nommé pour le Saturn awards du meilleur film, réalisé avec un budget de 30m$, il rapporte 135m$.

Équipe : L'auteur créateur de la Bd, Steve Niles, connu pour l'écriture de 28 jours plus tard. La production de Sam Raimi et Robert Tapert, la réalisation de David Shade, connu pour Hard candy et Twilight 3. La musique de Brian Reitzell connu pour Marie-antoinette, The Bling ring et Lost in translation. Les effets de Weta Workshop et Jason Durey connu pour Vertical limit, Evil dead (2013) et Undeworld 3. Coté Casting, Josh Hartnett connu pour Slevin et La chute du faucon noir, Melissa George, connue pour Dark city, Mulholland drive et Triangle. Danny Huston connu pour Aviator et 21 grammes. Ben Foster connu pour Comancheria et 3h10 pour yuma, et Mark boon junior connu pour Batman begins et Fast and furious 2.

Avis : Le thème des vampires se révèle épouvantable et sanguinaire, l'histoire est simple mais l'efficacité de l'action est redoutable. Les effets de force entre les différents clans sont époustouflants de réalisme, et les créatures sont atrocement violentes. Le mode survie décrit à l'image augmente l'immersion du spectateur, en parvenant à angoisser par un scénario inventif, original, et rempli de créatures abominables, qui redimensionnent le mythe des vampires.

Critique : Le logo Ghost house lance le générique qui laisse les superbes images arriver dans une ambiance étrange à travers de fabuleux décors enneigés. L'intrigue découvre le dernier jour ensoleillé en créant un climat puissant sur les personnages en pleine effervescence des derniers voyageurs. Une succession de drôles d'incidents accélère la découverte d'une violence macabre, en maintenant un rythme dynamique. Les magnifiques images continuent l'inspection qui déploie la 1ère scène choc de terribles créatures en regroupant lentement les personnages. Le récit alterne les affaires de police aux scènes sanglantes en progressant à grande vitesse, pour rester fidèle à la bande dessinée. La situation dégénère en enchaînant les horreurs sanglantes qui révèlent l'arrivée de monstres effroyables.

L’atmosphère de la fantastique terreur s'enfonce à toute allure dans le chaos d'un bain de sang, en poursuivant l'arrivée des épouvantables bêtes assoiffées. La survie s'organise dans une confrontation qui tourne au massacre en réduisant la population de la ville, perdue dans la nuit. Les survivants tentent d’échapper au carnage qui déchaîne la violence dans un plongeon vertigineux à grande vitesse. Les survivants s'entassent dans une planque en faisant retomber le rythme qui remet à plat l'incroyable situation dans une traque entre rescapés et horribles monstres. L'affrontement poursuit l'hécatombe en augmentant la fureur de chaque côté, pour multiplier les rebondissements de l'intrigue.

Le temps d'une violence atroce défile de manière ininterrompue dans le puissant combat, qui se livre à une frénésie sanglante depuis le début. Les derniers survivants depuis de longs jours se rapprochent du soleil en apercevant le dénouement. La fatigue et les enjeux avancent dans une fuite en avant pour une dernière opération de défense et de ravitaillement. L'action tombe dans la lutte du dernier espoir avec un long face-à-face, dans un film qui offre un mélange d’action, d'épouvante et de vampires avec une puissance redoutable qui n’arrête pas l’horreur du début, jusqu’à la fin. Les effets incroyables des vampires et des personnages s'adaptent à la bande dessinée avec un style de survie fantastique dans une fureur impressionnante.

> https://youtu.be/AOFxTAR0Ho8

Ma 1ère critique du film écrite en 2017 > Produit Raimi\Tapert, inspiré des Bd, réalisé par Slade en 2k anamorphique avec un gros budget, c'est un énorme succès. 30 jours de nuit commence par une ambiance flippante aux décors magnifiques. La troublante intrigue présente les personnages, lors d'une 1ère scène choc qui envoie dans son univers violent avec une puissance incroyable. Les détails et les personnages se rassemblent pour clarifier l'histoire tandis que les créatures se déchaînent dans une dimension atrocement sanguinaire. La survie s'organise dans un huis clos classique qui avance les journées sur un rythme lent, en poursuivant les combats immondes. L'affrontement tourne à la folie furieuse, lors d'un dénouement superbe, pour cette œuvre éclatante, originale, bluffante et ultraviolente.

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le 18 févr. 2023

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