Dans l’espace solitaire de l’aveu, le regard silencieux d’une lâcheté collective. Froide et pessimiste réflexion sur la violence ordinaire.
Cela commence comme un polar et peu à peu devient une étude psychologique sur les mécanismes d’une conduite de lâcheté « ordinaire » individuelle et collective devant une terrible scène de violence faite à une femme que l’on a fini par assassiner ( or, cela se passe dans une rue devant des immeubles et personne n’a rien vu, ni entendu) Seul un homme , un des témoins se pose des questions, se torture avec sa conscience. Il en fait l’aveu à sa compagne. Le film est sombre, très lent, avec des séquences répétitives, centré surtout sur le personnage joué par Yvan Attal . Lucas Belvaux porte un regard extrêmement sévère, sans nuances et pessimiste sur la société.