Un tueur en série surnommé le "Ver(s) solitaire" laisse sur ses scènes de crime des alexandrins issues de comptines pour enfants. Une jeune enquêtrice se voit confier l’affaire aux côtés du légendaire commissaire Keller, sauf que la tâche va s’avérer bien plus difficile qu’ils ne l’auraient imaginé…
Pour son premier long-métrage, Benjamin Lehrer s’est inspiré du trio ZAZ (la saga des Y-a-t-il… ?) auquel on pourrait aussi citer l’univers des Nuls (La Cité de la peur - 1994) et d’Olivier Baroux (Mais qui a tué Pamela Rose ? - 2003). Sauf qu’à aucun moment l’alchimie prend forme, les blagues et autres références tombent à plat, on n’arrive jamais à en rire, pire à esquisser ne serait-ce qu’un sourire.
L’ensemble devient rapidement gênant tant l’écriture s’avère confondante de nullité (la vanne sur « Clarisse Sterling, comme la livre sterling, à ne pas confondre avec Clarice Starling du Silence des agneaux », fait clairement de la peine, d’autant plus qu’on nous la rabâche plusieurs fois, au cas où on serait trop con pour ne pas l’avoir comprise la première fois).
38°5 Quai des Orfèvres (2023) joue à fond la carte de l’absurde et du décalage, sauf que ça ne fonctionne jamais, pire, on en vient à avoir de la peine pour les comédiens (seul Artus tire son épingle du jeu). Il ne suffit pas de balancer à la gueule des spectateurs des références et des gags crétins pour pleinement satisfaire, l’écriture et les personnages sont bâclés, il n’y a rien qui fonctionne.
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