Les références sont doubles. Il y a Le silence des agneaux, évidemment, le film le cite tellement partout jusqu’à le faire dire dix fois par ses personnages, ce serait dur de ne pas y penser. Il y a aussi La cité de la peur, tant la parodie est poussée à son paroxysme. Sauf que rien ne fonctionne. Pas un gag. Pas une vanne. Tout est nul, consternant, d’une laideur sans nom, réalisé comme un mauvais épisode de série de merde lambda, bref zéro cinéma. Les décors sont atroces, les acteurs aux fraises qu’ils en fassent trop (Artus) ou pas assez (Bourdon). Une gêne de bout en bout.