Un indien dans la Vie [9.2]
Préparez de quoi vous grignoter, des croquettes par exemple, un peu de lait, puis trouvez une place confortable.
Les pupilles rondes, et les oreilles pointues, le début du film nous prend de vitesse...Quelle intelligence pour des humains...
Ces trois pauvres idiots (pas trop) qui tentent de ne pas se noyer dans la masse et obtenir ce diplôme d'ingénieur.
Une forte dose de plaisir, comme nous les chats nous aimons, de la fente de nos pupilles, mais ronronnant doucement à l'égard d'un film plus brillant.
Je me suis levé plusieurs fois, inspecter mon territoire, m'étirer, mais suis toujours revenu, plus près de mon maître qui avait projeté ce rêve, doux et hilarant, d'une subtilité intense, visant à répétition... le contrepied final.
Je me suis rapproché de mon, maître afin de ressentir la symbiose de nos émotions. Une merveille de comédie, sensible et anticonformiste et un accouchement à l'aide d'un aspirateur...
Pendant trois heures j'ai ronronné de plaisir devant ces images qui pour une fois deviennent un peu félines, fortes en dérision, acerbe mais douces en même temps. Nous autres s'exaspérons souvent face à la vacuité des pauvres humains.
Mon maitre m'a souvent caressé devant cette histoire d'une amitié qui défie le temps, les pantalons et les mariages.
Cet humour est puissant mais toujours léger, il m'a arraché quelques griffures sur le canapé mais surtout quelques roulades sur le dos, devant le regard amusé de mon maître...
3 heures de pur bonheur délivrées avec une maestria qui m'a valut une pichenette, lorsqu'à la fin de cette merveilleuse aventure, j'ai planté mes griffes dans les cuisses de mon maître adoré, qui ne comprendra jamais pourquoi.
Parce que d'un coup les lumières sont plus vives, notre conscience plus aiguisée et prenons plus de recul sur notre appréhension du réel.
Un film involontairement psychédélique.