Considéré comme un « Roi de la comédie » aux Etats Unis, Judd Apatow a démarré en produisant ou scénarisant des films ou séries au début des années 90. Mais c’est seulement en 2005 qu’il réalise son premier long métrage…
Andy a 40 ans mais n’y parvient pas avec les femmes. Il évite d’en parler, et le cache quand c’est possible, mais il est toujours puceau. Lorsque ses collègues l’apprennent, c’est d’abord l’incrédulité, puis ils décident de l’aider…
Apatow, mais aussi son équipe d’acteurs, qu’il a constitué au fil des ans, ne sont pas forcément connu pour faire dans la subtilité. Alors avec un tel titre, on aurait toute les raisons de croire en une comédie bien lourde. Ce n’est pas le cas. En fait, on se rapproche plus de la comédie romantique, un peu porté sur le sexe évidemment, mais pour son bien. Carell et Apatow concoctent ici un scénario assez bienveillant, décidant de ne jamais se moquer d’Andy mais plutôt d’évoquer la difficulté que peuvent rencontrer les timides dans un monde où on est trés vite catégorisé par des clichés et des préjugés. Et forcément, quand on est porté par un tel casting (auqul il faut rajouter Romany Malco, Elizabeth Banks, Jane Lynch, Leslie Mann, Kat Dennings ou encore les courtes apparitions de Jonah Hill, Mindy Kalling, Kevin Hart, David Koechner ou encore Jenna Fischer), ça ne peut que fonctionner.
Alors si on trouve bien de l’humour, c’est la romance qui prend le pas, sans jamais être guimauve. Avec ce film, Apatow trouve un équilibre assez inespéré, et même si on pourra lui reprocher sa durée, ce film s’avére, même 16 ans aprés sa sortie, toujours aussi… important. Eh ouais. Alors oui, on pourra aussi lui reprocher une définition un peu facile du personnage d’Andy (le bonhomme est geek, collectionne des figurines de super-héros…) mais cela n’empêche pas le film et il suffirait de remplacer cette passion par une autre et on tiendrait le même film. Donc oui, malgré un titre sujet à rigolade, 40 ans, toujours puceau, reste un trés bon film dans son genre !