47 lieues dans le Japon Féodal et ses fantasmagories

Je ne vais pas m'arnacher à vous livrer une critique dantesque sur le Japon Féodal, ses lois, et ce que nous, occidentaux, nous imaginons de cet endroit à cette époque.

N'étant pas fin connaisseur du folklore Japonais, ni de sa mythologie et encore moins de son histoire (hormis quelques événements particuliers), je ne jugerez pas de la droiture de la fresque dépeinte dans ce film et si, oui ou non, elle s’attache correctement à l'histoire réelle des 47 rônins.

Bref, le film est bon, si tant est qu'on ne trouve pas étrange qu'un occidental prenne part aux joyeuseries du Japon, mais, cela est ma foi bien argumenté à travers divers passages confirmant (et cela se voit à l'écran quelques instants) la présence d'Européen au Japon (on note ainsi donc une certaine époque).

Le film se met en place tranquillement, à son rythme, nous proposant d'en apprendre un peu plus sur certains personnages, sur le folklore, sur la vie et les lois de ce Japon des temps anciens.
La caméra sait jouer de discrétion aux bons moments, pour sublimer certains paysages, certaines scènes et autres utilisation de lumière qui donne des ambiance parfois presque palpables.

Autre point positif (concernant la fin de l'histoire et tout un tas d'autres événements tout au long du film), le respect des lois et codes (notamment celui du Bushido) propre à l'époque.
Entres arts martiaux joliment chorégraphiés, des légères pointes de magie et un personnage central que tiens bien Keanu Reeves (peut être du à son faciès triste), ce film est quelque chose à voir, si tant est qu'on se laisse porter par la beauté de la chose et qu'on ne soit pas trop difficile sur les règles.

Si on veut un film qui dépeint clairement ce qui se passait à l'époque sans scénario trop prévisible sur certains passages ou certaines romances, et bien libre à vous d'aller voir un vieux scénariste japonais qui fait office de maître en la matière. Ici, on mêle fantastique, beauté du pays et les arts martiaux qui font que se pays laisse tout bonnement rêveur.