48 heures chrono mérite bien son nom. Il m'a fait penser à un de ces épisodes de séries américaines, à qui il ressemble comme deux gouttes d'eau, et qui font "mon bonheur" sur TF1, France 2 et M6. Coïncidence, on retrouve Jennifer Carpenter de Dexter et Dallas Roberts de Walking Dead.
John Cusack cherche sa fille mais uniquement la nuit. Et il neige toujours. Bon, ça, il paraît que c'est fait exprès car c'est toujours l'hiver et quand il neige que le ravisseur opère. Le film est assez glauque. On ne peut pas lui enlever ça. Moi qui m'attendais à un polar classique, en fait, c'est plutôt un thriller horrifique où Cusack paraît dormir debout. Comment voulez-vous intéresser les spectateurs à son problème, de taille qui plus est, s'il y met aussi peu d'entrain ? Je suis d'accord que sa fille a l'air d'en tenir une couche. Mais quand même.
En plus, il est long à la détente. Sérieux, je ne suis pas Hercule Poirot mais ils savent que le gros black est la clé et pourquoi ils ne l'interrogent pas plus ?
Le twist final a eu le mérite de bien me faire sursauter. Je trouvais le final un peu classique justement et ça me paraissait bizarre mais je lui reconnais une certaine efficacité. Au moins, le réalisateur/scénariste est allé au bout de ses idées et ça a le mérite d'être salué.
Arrivé vachement tard en France, 2013 alors qu'il semble avoir été tourné en 2008, 48 heures chrono pourra éventuellement ravir les amateurs de la défunte période Hollywood Night de TF1.