Après le magnifique "All the boys love Mandy Lane" et le sympathique "Wackeness", Jonathan Levine met en images le scénario autobiographique de Will Reiser. Sur un sujet difficile, le duo parvient à ne jamais tomber dans les pièges du mélo larmoyant, privilégiant l'humour doux-amer aux violons habituels. Souvent drôle et d'un optimisme à toute épreuve, servi par des seconds rôles attachants (Seth Rogen dans son éternel rôle du bon pote braillard, Anna Kendrick en psy maladroite et choucarde comme c'est pas permis...) entourant le toujours impeccable Joseph Gordon-Levitt, ici remarquable, "50/50" n'en reste pas moins émouvant, à fleur de peau, procurant une véritable émotion sans jamais en faire trop. On ressort du film la larme à l'oeil, la voix chevrotante et la lèvre tremblotante mais avant tout, on ressort de "50/50" sur un petit nuage.