Un sous-"Piège de cristal" agréable !!!

On prend les mêmes ingrédients et on recommence... Enfin presque... Washington remplace juste Los Angeles, un aéroport et ses alentours prend la place d'un building, Renny Harlin succède à John McTiernan.

Et c'est peut-être ce changement de réalisateur qui est le plus dommageable à ce deuxième volet des aventures de John McClane et qui fait qu'on ne peut que difficilement considérer "58 minutes pour vivre" comme autre chose qu'un sous-"Piège de cristal".

Mais "Piège de cristal" est un film tellement formidable que même un sous-"Piège de cristal" réussit au final à procurer du plaisir.

Franco Nero est charismatique dans le rôle du grand méchant mais son personnage est un peu trop taillé à grands traits ce qui le rend beaucoup moins fascinant que les méchants exceptionnels que sont ceux incarnés par Alan Rickman dans "Piège de cristal" et Jeremy Irons dans "Une Journée en enfer", et puis surtout les rebondissements ont tendance parfois à être trop calqués sur celui du précédent volet et donc à ne pas avoir la même saveur. Renny Harlin se contente de reprendre les gimmicks de McTiernan mais le talent et la personnalité en moins.

Reste que le fait de voir le personnage culte joué par Bruce Willis encore condamné à passer une veille de Noël complètement pourrie, le fait d'avoir encore des répliques drôles qui tuent même dans la bouche des méchants, le fait qu'on est bien servi au niveau séquences d'action qui assurent font que l'on passe un très bon moment devant un divertissement que l'on sait mineur mais agréable.