Dommage que le scénario ne soit pas à la hauteur de l'esthétique
Bien que j'ai toujours apprécié l'esthétique de Makoto Shinai, c'est le premier de ses films que je vois en entier. De ce côté là, je n'ai vraiment pas été déçue. Il est juste magnifique et, si ses graphismes cliquants d'effets de lumières et de couleurs, de fondues et de flous peuvent en rebuter certains, pour ma part, ils sont parfaits. D'autant plus qu'ils s'accordent extrêmement bien avec l'histoire.
C'est d'ailleurs là que le bât blesse. Si la narration était poétique, accompagnée d'une musique plus que sympathique, le scénario lui-même manquait de véritable punch. Malgré le découpage en plusieurs épisodes pour délimiter les étapes de la vie de Takaki ainsi que sa progression, je dois avouer que par plusieurs moments, devant la prévisibilité ainsi que la banalité du scénario, je me suis fermement ennuyée. Sans compter les quelques moments où les bons sentiments se transformaient carrément en guimauve dégoûlinante (notamment dans le premier épisode).
Cela-dit, 5 centimètres par seconde reste tout de même un film de qualité qui vaut le détour.