Une histoire ordinaire, des décors sublimes
Un bon film, qu'on pourrait presque qualifier de court-métrage (une heure seulement, pour un film divisé en trois parties).
On assiste à la séparation prématurée de deux ados qui avaient tout pour passer la vie ensemble. Sur plusieurs époques, on nous montre les attentes et espoirs inassouvis de Takaki, le héros masculin.
Majoritairement contemplatif et rythmé par une lente nostalgie mélancolique, 5cm per second ne s'adresse pas à tout le monde. Au final, l'histoire n'a rien d'extraordinaire, puisqu'elle est à l'image de ces débuts de relations ordinaires que l'on pensait, à tort, éternelles. Ce sont donc à des personnages du quotidien que nous avons affaire.
Néanmoins, le film a de singulier la patte graphique toujours aussi somptueuse et colorée de Shinkai, véritable maître du sublime en ce qui concerne les décors (un peu moins pour les personnages, malheureusement).
Bref, c'est à voir.
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