Je sais pas vous, mais moi, pour m'intéresser à une rom'com', il faut que l'actrice principale me fasse de l'effet. Et jusqu'à présent, l'américaine Amanda Peet ne m'avait jamais tapé dans l'œil, pas au point d'avoir envie de me laisser charmer pendant toute la durée d'un film.
Et puis, après être tombé sur elle dans "High crimes", un banal thriller judiciaire de 2002 dans lequel la jeune comédienne tenait un second rôle, une séquence a fini par me faire vaciller, au cours de laquelle Amanda avait ostensiblement oublié d'enfiler un soutien-gorge, essayant en l'occurrence de séduire le soldat Adam Scott.
La miss m'était alors soudain apparu canon, pulpeuse et sexy en diable, au point de me faire oublier son profil à la Julia Roberts : bouche immense, grosses narines et dents innombrables...
J'ai donc fini par lancer "A lot like love", comédie sentimentale de facture indie, ce qui ne l'empêche pas de respecter scrupuleusement les codes du genre.
Sans être déplaisant, le film du britannique Nigel Cole ne se démarque pas franchement de la concurrence, à moins encore une fois de vouer un culte à Amanda Peet (finalement assez quelconque, pas aidée par ses diverses perruques), ou à ce grand nigaud d'Ashton Kutcher, fidèle à son personnage habituel.
Malgré quelques jolies séquences, on assiste à une comédie douce-amère pas désagréable mais très inégale d'une scène à l'autre, et parfois trop sûre de ses effets.
"A lot like love" manque ainsi de situations réellement percutantes, ainsi que de seconds rôles marquants, en dépit de la présence (discrète) d'Ali Larter, Jeremy Sisto, Kathryn Hahn, Taryn Manning ou encore du comédien sourd-muet Ty Giordano.