Comme un sentiment de déjà vu...

Durant le premier confinement (Mars 2020), on suit la vie d'un immeuble situé donc à la rue de l'humanité, où chacun vit à sa façon l'arrivée de la pandémie, entre amour, colère, décès...

Le septième film réalisé par Dany Boon se veut chaud sur l'actualité, mais il faut dire qu'en le voyant, j'ai baillé plus d'une fois, car non seulement, c'est ennuyeux ni pas vraiment drôle, mais j'ai l'impression d'avoir vu, vécu ou entendu les mêmes vannes depuis. Les blagues sur Bill Gates, qui ça fait encore rire ? Ou le personnage de Dany Boon, qui est vraiment un hypocondriaque au dernier degré, au point qu'il expulse par deux fois sa femme sur le palier car il la soupçonne à tort d'avoir la COVID ? François Damiens qui mésestime la maladie, et ainsi de suite....
Netflix a cassé sa tirelire pour se payer le champion du box-office actuel, avec un budget monstrueux (15 millions d'euros), pour un tournage essentiellement en studio, le site de SVOD se paie assurément une belle tête de gondole. Mais pour en faire quoi ; une pseudo-comédie de plus de deux heures sur quelque chose qu'on a vécu, qu'on a subi, souffert pour certains, et qui ne marche pas du tout. Alors en plus que ça démarre par des plans au drone de Paris vidée de sa population qu'on connait depuis Mars 2020, et par deux fois la voix d'Emmanuel Macron...

Sincèrement, à part pour le fric, je ne comprends pas à quoi sert le film. A voir Yvan Attal se ridiculiser ainsi en pseudo-Didier Raoult qui cherche un vaccin ? Voir une chanteuse faire un carton sur les réseaux sociaux pour une chanson à base de pandémie, dont son mec comprend pain de mie (humour). Je pourrais aller loin comme ça, car le film se résume essentiellement à des petits sketches, soit dans cette cour intérieure ou dans les appartements respectifs des personnages.

Dans le genre opportunisme, on est pas loin du scandaleux, mais ça lui serait donner bien trop de crédit...