Ce film est tout simplement un OFNI, se déroulant durant l'ère Cyberpunk japonaise avec ce côté expérimental et décalé du réalisateur ; pour sujet un cyborg aux fonctions « pornographique » nous laisse perplexe sur le dérouler du long-métrage. Il suffit juste de nous plonger dans l'univers qui va nous servir de nombreuses épreuves que vous aurez du mal à tenir mais qui sont tout de même jouissives. Le monde pauvre de notre jeune protagoniste féminin. Un univers, simple, se résumant entre la rue, divaguer dans les différents lieux (magasins, usines, rues...) et la rencontre se produit. Une rencontre plus tôt particulière de par ses éléments mais aussi par le fait que nos deux personnages n'ont rien en commun, mise à part être mis à l'écart de la société. On retiendra que ce film à l'allure plus lente et certaine va nous offrir de belles promesses. On retiendra la longue est mystérieuse scène de la déchéance de la jeune SDF dans la gare, régurgitant à de nombreuses reprises avec un volume de fluides aussi divers que variés et répugnants à souhait, assez important que sa mort aurait été à prévoir mais cela n'en est rien, l'architecture de cette scène nous fait remonter le souvenir de celle d'Isabelle Adjani dans « Possession » de 1981. Sans non plus oublier, que notre cher cyborg va être la proie de nombreuses et étranges pulsions, relativement généreuse en fluide, sanglant comme autres. On va se souvenir de celle se passant dans l'ombre avec pour seul éclairage, un néon. Le fait de suivre sa progression sur les routes de la ville avec une masse importante, enchaîné à son cou, nous donnant une fois de plus un bon nombre de litre de fluides. On passera sur la fin du métrage qui me semble écourté et bâclé par rapport à ce qui est expérimenté durant le visionnage. Cela dit, il reste une bonne surprise malgré ses quelques longueurs. Pour les curieux et les autres, vous devez regarder ce film. Pardon, cet : OFNI.

Poustach
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le 28 juil. 2019

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