Encore un film où dès le troisième plan, je savais que ça allait me gonfler. Je partais pourtant content de découvrir mon premier Ossang, en plus dans de bonnes conditions. La déconfiture est totale. Noir et blanc numérique laid, interprétation insupportable (même d'une pointure comme Pascal Greggory), dialogues prétentieux, scénario idiotement abstrait, univers incompréhensible... Bref de la posture artistico-underground qui m'a consterné et où surnage cependant de temps en temps une idée visuelle brillante (1 plan toutes les 15 minutes en gros). Le genre de film où tu hésites à te barrer de la salle et où chaque minute écoulée te fait regretter de ne l'avoir toujours pas fait. J'ai quand même quitté la salle 15 minutes avant la fin.