Le recap' tient en deux phrases. Elizabeth est divorcée, belle, tient une galerie d’art new-yorkaise. Un beau jour, c’est le coup de foudre à la poissonnerie, alors qu’un bel homme riche lui sourit, et l’invite chez lui pour lui faire découvrir ce que peut faire un glaçon, un peu de miel et une cravache.
ET.... Oh. My. God (à prononcer à la Janice dans Friends). Enfait il y’a bien pire que « Cinquante Nuances de Grey », à savoir le film sur lequel son scénario a quasiment entièrement été pompé. Quel est l’opposé d’un coup de cœur ? Ce film. Quel est le film le plus creux qu’il m’ait jamais été donné de voir ? Ce film. Pourquoi ? Car le personnage de Kim Basinger est aussi cruche que le sourire niais de Mickey Rourke est inexpressif. Car John, aussi prévisible et inintéressant que l’originalité de son prénom le laissait deviner (no offense à tous les autres John de la terre), représente toutes les dimensions d’une masculinité toxique et étouffante.
Tel un mauvais clip des années 1980 (et pourtant, j’en aime énormément), des scènes censées être « hot » s’enchaînent dans une mise en scène très banale et sans aucune saveur, feignant de satisfaire des conversations fades, stéréotypées et sans aucune profondeur.
Peut être que pour certains, ce film est aujourd’hui un classique romantique de son époque, emblématique d’une sexualité nouvelle que l’on ose d’avantage montrer à l’écran, par le biais de la musique de Joe Cocker ou d’un striptease en nuisette blanche devenu « culte ».
Cependant, voir ce film en 2021 est assez douloureux. À en juger par le flop monumental rencontré à sa sortie américaine en février 1986, il ne mérite même pas d’être jugé avec la subjectivité d’une époque qui n’est plus la nôtre. Je n’en dirais pas plus. Sorry Lizzie, but you can definitely « keep your hat on ».