Albert Dupontel nous offre sur un plateau un personnage déjanté comme lui seul a le secret.
Pour son premier long métrage, il nous sort du chapeau quelques trouvailles visuelles (cf. la présentation de Bernie au début). On plonge, dés le départ, dans le monde tel que le voit Bernie. Ce dernier décide de retrouver ses parents, à tout prix (c’est le cas de le dire) ! Et Il ne fait pas dans la dentelle car il y a des morts à la pelle.
Il est difficile de s’attacher aux personnages que rencontrent Bernie car la plupart sont mauvais, cupides. A côté, le personnage qu’incarne Albert Dupontel est un enfant de chœur, un peu simplet et pas si méchant, en comparaison. Bien évidemment, il n’en est rien car sa paranoïa ou sa folie prouve qu’il n’est pas aussi sain que ça mentalement.
J'estime que ce film a réussi à voir le jour grâce au succès inattendu de C'est arrivé près de chez vous.On y retrouve dans Bernie, l'aspect choquant de certaines scènes ainsi que les confessions du personnage principal devant une caméra.
La violence est beaucoup plus suggérée que dans C’est arrivé près de chez vous. En effet, les scènes sont moins crues et percutantes que le long métrage belge. Les dialogues sont péchus et bien trouvés.
Je l’aurais peut être plus apprécié si je n’avais pas vu avant le film de Rémy Belvaux. En tous cas, si vous aimez les films caustiques et noirs : Bernie est fait pour vous.
Il n’en reste pas moins que Bernie est un film sale et dérangeant ayant en toile de fond une critique sociale des laissés pour comptes.