Je ne m'attendais pas à découvrir Albert Dupontel dans ce type de production, avant de l'avoir visionné.
Mais dès le générique, j'ai retrouvé le côté des univers noirs que cet acteur aime bien explorer.
Julien Leclercq nous montre un futur très sombre aussi bien à travers l'intrigue qu'il met en place qu'au niveau des décors dans laquelle elle se déroule.
L'influence de « Minority Report » se voit notamment dans la scène de l'opération du cœur.
Malgré le parallèle que l'on peut faire avec le film de Spielberg, Chrysalis est un polar de SF français qui tient la route autant sur la forme que sur le fond, notamment avec la prestation « musclée » d'Albert Dupontel.
En effet, les quelques scènes de combat sont plutôt bien construites afin d'être le plus crédible possible afin d'éviter de tomber du côté de la série B.
Ainsi, le réalisateur montre que les français peuvent faire autre chose que de la SF fauchée et ridicule.