Je l'avoue, je ne connaissais pas l'existence de ce film, j'ai failli passé à côté, fort heureusement, il y a des types pointus en cinéma qui m'ont influencé (Sébastien et Camille, oui c'est vous), je pensais même que c'était un film allemand, pas que j'ai un problème avec ce cinéma là sauf qu'en VO, ça m'écorche mes délicates oreilles décollées.
J'ai eu le sourire dès le début, la faute à la douce folie de Greta Gerwig (ça fait allemand, non ? Née à Sacramento, belle femme), au noir & blanc avant d'avoir peur de me retrouver dans un film pompeux et prétentieux avec ses références au cinéma français, à François Truffaut puis à Woody Allen sauf que Frances navigue parmi divers personnages parfois touchants, parfois pédants avec ses artistes arrogants et nombrilistes.
Frances n'est pas comme ça, car Frances est "incasable", elle est "autre", elle a 27 ans mais reste une ado qui danse dans les rues de NY sur le sublime "Modern Love" de David Bowie et si vous êtes des spectateurs sages, vous aurez la chance de l'entendre une deuxième fois dans le générique de fin, des frissons.
Frances Ha est un film à part, émouvant, qui donne le sourire, qui donne envie d'aimer Frances, qui rend heureux, c'est tendre, drôle, triste, une petite perle que je suis ravi d'avoir pu voir et surement revoir.