Un film catastrophe (presque) meilleur que les autres

C'est bien connu, les films catastrophes, étant devenu un genre à part entière, ne sont pas réputé pour être bon.

En général c'est un film américain, qui montre la situation dans son pays et qui parfois fait l'effort de parler du reste du monde plus de 2 minutes. Ce qui est le cas ici, seulement 2 minutes évidemment...

Alors, situation classique : une famille d'un homme, une femme et un enfant. L'enfant est diabétique donc il doit avoir ses médicaments, ce qui crée un enjeux bien que minime. Les parents ne vont pas au top de leur relation amoureuse, ce qui les reliera après cette aventure, comme d'habitude.

Mais le point intéressant, à mes yeux, est le fait que des personnes soient choisis par le gouvernement pour survivre en étant dirigé dans des abris cachés et top secrets, seulement pour ces personnes. Et là on a un vrai conflit intéressant qui se crée ! Du moins en parti, car même si on sait d'avance que nos héros survivrons, nous ne savons pas comment ils vont faire face aux regards de ceux qui sont oubliés, car moins utiles, et laissés à la mort.

Et c'est avec ce point que la profondeur des personnages est explorée. Enfin, n'oublions pas que ce n'est pas un chef-d'œuvre, mais que c'est déjà bien pour ce que c'est.

Ici vous pouvez spoiler !

Donc, le meilleur exemple pour illustrer ce que je veux dire est celui de la bagarre dans le camion:
Quand notre sosi de Russell Crowe à sa période Gladiator tue accidentellement, avec un marteau, un des mecs qui voulait lui prendre son bracelet (lui permettant de passer du côté de la survie) il dépasse une limite : celle de tuer pour survivre. Ce qui est basique mais permet de faire un parallèle avec sa vie de famille.
Quand on découvre que notre protagoniste a trompé sa femme, et donc à dépassé une limite dans le couple, il est confronté de nouveau à cette erreur irrémédiable. C'est encore plus flagrant quand, après, il est seul dans une maison abandonné, et que son reflet lui est confronté dans la télévision. Et que juste après il se lave obstinément les mains, comme pour effacer ce qui n'est pas effaçable...
C'est là, la prise de conscience du personnage qu'on retrouve peu dans ce genre de film et avec aussi peu d'intérêt ou d'émotion. C'est ce qui lui permet d'assumer ses démons et même si ce n'est pas si fou dans ce film, c'est la chose à sauver ici.

Bon, maintenant qu'on a soulevé le point le plus important et intéressant, on peut parler vite fait des défauts qui m'ont beaucoup dérangé :)))

1- Le pont inutile

Oui, c'est un des objectifs de survie lors d'une pluie de petites météorites (je crois que c'est le terme ? ) sur une autoroute. Le héros (toujours) fonce en voiture vers le pont pour se protéger de ce qui leurs tombe sur la tête. Mais au dernier moment, alors que sa femme et son gosse son en sécurité en dessus, notre homme va sauver un idiot évanouie dans sa voiture en flamme. On se rend compte que pile au moment où il le sort du véhicule, la méchante pluie s'arrête. Donc ça n'a servie à rien ce pont !

2- Le fusil inutile

Après un pont, qui encore est un élément du décor et qui donc est moins important, nous avons un fusil. Celui du père de la femme du héros (tu suis toujours ?), on le voit pendant la discussion entre les deux hommes, et t'en partant il lui donne simplement sans en parler. Puis après ? Et bah c'est tout, c'est ça le problème, il n'a servit à rien ! Le héros aurait pu au moins hésiter à l'utiliser pour nous prouver, une fois de plus, sa bonne morale et l'impact du premier meurtre qu'il a commis. Surtout si on l'avait mit dans une situation qui l'incite fortement à utiliser ce fusil. Mais bon, même si on aurait pu ce dire que ça n'était que "au cas où" on ne peut pas introduire d'élément comme ça dans un film pour ne rien en faire. Si ça ne sert à rien, il ne sert à rien, donc on ne le met pas et il faut le supprimer du scénario.

Bon ça ce n'est pas vraiment grave, c'est vrai. Mais là c'est un détail qui se répète tout le long du long-métrage, et c'est vraiment lourd à la longue (c'est long comme phrase).

3- Des larmes et des câlins sans arrêt

Des pleures et des câlins qui se font avec tout le monde tout le temps ! Au point que tu n'en peux plus à la fin de tout cet amour ! Ce n'est pas que ce n'est pas normal de verser des larmes alors que c'est la fin du monde, non ça je veux bien le comprendre quand même, mais le faire dès qu'un personnage se retrouve. C'est à dire tout le temps dans ce bordel qu'est l'humanité en pleine panique (surtout dans un film). Et vraiment, il faut doser, ça n'a plus d'émotion à la fin...

On pourrait aussi dire que le film manque de budget car il y a peu d'explosions, mais ce n'est pas un soucis pour moi. Il y en a quand il faut et ce qui nous intéresse est surtout la famille plutôt que les conséquences du monde. Le réalisateur et le scénariste restent donc sur ce qu'ils veulent exprimer, et ça c'est bien.

Pour conclure, la fin est mal géré selon moi.
La seule chose que nous savons sur ces abris est qu'ils sont assez évolué apparemment. Seulement ce mot oui, rien de vraiment montré si ce n'est que des lits dans des grandes salles (logique pour n'importe quel bunker) . Donc ils ne sont pas profond dans le sol ? Un peu comme n'importe quel bunker en fait, sauf que ceux-là sont aux gouvernement.
Et après la fameuse percution de l'astéroïde, plus grand que celui des dinosaures (rien que ça), l'ensemble des personnes en bunker en surfaces survivent, et 9 mois de confinement plus tard, ils sortent sans problèmes, sans intempéries de plusieurs années comme ça à été le cas pour nos chers dinosaures et les oiseaux vivent sans soucis eux-aussi.
Ah oui, et chaque abris de chaque pays on survécus. Non on ne sait pas si ils sont spéciaux leurs abris à eux, mais on dirait qu'un simple abris suffit face à la fin du monde...
(sauf l'Europe qui est défoncé par l'impact du gros cailloux)