Un redoutable tueur à gages est contraint par Interpol de témoigner contre un dictateur d’Europe de l’Est, devant la Cour internationale de Justice à La Haye. Pour cela, Interpol missionne l’un de ses meilleurs gardes du corps pour l’escorter de l’Angleterre aux Pays-Bas, sauf que le trajet ne va pas se dérouler comme prévu…
Hitman & Bodyguard (2017) est l’archétype du buddy-movie, avec deux acolytes diamétralement opposés, qui plus est, ennemis depuis de nombreuses années et qui, par le plus grand des hasards, vont devoir s’associer pour rester en vie face à une armada de tueurs. A la réalisation, on retrouve Patrick Hughes, déjà responsable du médiocre Expendables 3 (2014) et qui s’en donne à cœur joie de réaliser un film bourrin, écervelé et ultra conventionnel.
Un film d’action teinté d’humour lourdingue où durant près de deux heures éreintantes, on alterne explosions, gun-fights, courses-poursuites endiablées et punchlines ringardes entre Ryan Reynolds & Samuel L. Jackson, donnant l’impression d’assister à une soirée entre potes à laquelle on n’aurait pas été convié (clairement, on se sent de trop et très rapidement, on finit par trouver le temps long).
On est clairement devant le prototype estival de la comédie d’action, typique du DTV qui serait sorti inaperçu s’il n’avait pas eu des têtes d’affiche au casting. Un scénario prémâché qui sent le vu et revu, réalisé à la truelle à grands renforts de shaky cam pour contenter le bouffeur de pop-corn venus profiter de la clim’ pendant les fortes chaleurs de l’été. On n’est clairement pas pressé de voir ce que nous réserve Patrick Hughes avec sa suite (2021).
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