Kate est une prodigieuse tueuse à gage jusqu’au jour où elle échoue à éliminer sa cible et se retrouve empoissonnée par une toxine irradiante ne lui laissant que 24 heures pour se venger de ses assassins (à défaut de pouvoir mettre la main sur un antidote).
Deux mois après le superficiel Bloody Milkshake (2021), on se retrouve avec un énième film badass façon John Wick au féminin, sauf qu’une fois de plus, les histoires se suivent et se ressemblent. L’absence d’originalité, un scénario aussi prémâché et vu et revu ne semble choquer pas grand monde. Ça ressemble de loin à Hyper Tension (2006), le tout transposé dans des décors abjectes (qui puent le carton-pâte) censés représenté Tokyo (il ne suffit pas de foutre une enfilade de néons pour pleinement satisfaire).
L’absence d’enjeu dramatique et ne serait-ce qu’une once de scénario vient clairement nous sauter aux yeux. Le film ne cesse d’enchaîner les pseudos scènes de fight sur fond de musique pop japonaise abrutissante et un étalage de la culture nippone, visiblement le film n’avait rien d’autre de plus intéressant à nous offrir…
Réalisé par le français Cedric Nicolas-Troyan, avec à la production, un certain David Leitch, à qui l’on doit notamment la saga John Wick ainsi que Nobody (2021), lui-même une pâle copie de la franchise avec Keanu Reeves, on n’est donc absolument pas surpris du résultat.
En dehors du plaisir d’y retrouver Mary Elizabeth Winstead foutrement badass, très clairement Kate (2021) n’a absolument rien d’orignal à nous offrir et vient s’ajouter aux innombrables productions insipides Netlfix que l’on oublie aussi vite qu’on l’aura vu.
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