113eme film de l'année 2021 et découverte de ce nouveau actionner féminin qui décidément à le vent en poupe! Celui ci est juste moyen
On suit l'histoire d'une femme-tueuse qui doit participer à une chasse à l'homme dans les rues de Tokyo afin de se venger de la personne qui l'a empoisonné lui laissant plus que vingt-quatre heures à vivre...
Les actionners, films phares des années 80-90 ont retrouvé depuis la fin des années 2000 avec le début de la saga Taken un souffle nouveau avec la réussite commerciale et la prolifération de nouveaux titres tous surfant plus ou moins sur les mêmes codes avec plus ou moins de succès.
Cependant, dans un élan de moderne, les réals ne filmant et n'écrivant plus comme avant, la géolocalisation, les méchants et les protagonistes ne sont plus les mêmes avec une volonté de mettre en avant pour certains une femme forte et indépendante, bien loin de la femme en détresse archétypale des années passées.
Ici, il n'y a pas vraiment de girl power ni vraiment de messages subliminaux post MeToo mais juste un actionner classique sans message politique.
Concernant l'histoire, elle est somme toute classique avec tous les défauts du genre, tous les arcanes de l'histoire se devinant à l'avance, il n'y a pas de surprise pour les amateurs du genre qui savent pertinemment dans ce genre de métrage que la suspension consentie d'incrédulité est mise à rude épreuve avec les facilités scénaristiques.
On ne peut alors jauger dans ce genre de métrage que les scènes d'action, de combats ainsi que le rythme et les aspects techniques.
Justement si ces scènes sont assez nombreuses, elles ne sont pas vraiment impactantes ou disons que la chorégraphie des combats laisse à désirer couplé à une façon de les filmer bien trop calme pour faire ressentir au spectateur l'impact des coups ou une certaine tension ou nervosité.
Le métrage en lui-même m'a donné l'impression d'être un peu trop mou avec un sensation d'être dans un faux rythme constant.
Au niveau visuel pourtant, il y a un bon travail de la photographie avec quelques jolis plans nocturnes (le film se passant essentiellement dans l'obscurité) et enchainements de séquences avec un décor urbain tokyoïte essentiellement sympa à l'œil pullulant de lumières, reflets en tout genre donnant un certain cachet à l'image.
Pour la partie sonore, la BO très orienté J-Pop, c'est cool à entendre ce genre de sonorité dans une production hollywoodienne, le mixage bruitage étant parfois légèrement over the pop mais ce qui est assez courant de les actionners.
Les personnages quant à eux sont archétypaux et peu développés hormis la protagoniste principale ce qui ne m'a pas aidé à être empathique au niveau de leurs situations respectives. Le casting, au vu du peu d'éléments qu'ils ont à se mettre sous la dent, font du mieux qu'ils peuvent et il est toujours plaisant de voir des têtes connues que l'on apprécie tel que Woody Harrelson sans que celui livre une performance hors du commun.
Miku Patricia Martineau dans le rôle de cet ado légèrement agaçante est ok tout comme Mary Elisabeth Winstead, dont d'ailleurs la doublure au niveau des cascades est bien trop visible.
Au final, c'est un actionner moyen, comme les autres, sans vraiment d'originalité que ce soit au niveau de l'histoire ou dans sa manière de film avec un jeu de son casting moyen. Cela surfe sur la vague et c'est un peu prêt tout. C'est cool de voir l'action se passer au Japon sinon.
Je n'ai passé un mauvais moment devant mais c'est un métrage que j'aurais oublié dans 2 semaines.
A découvrir pour se divertir sans prise de tête.