L'Humanoïde (1979) est un énième rip-off de la saga Star Wars comme le savait si mal le faire les italiens. Dans le même style mais en beaucoup plus réussit, nous avions déjà eu de leur part Star Crash - Le Choc des étoiles (1978), qui avait au moins le mérite d’être divertissant.
Bref tout le contraire du film d’Aldo Lado (réalisé sous le pseudonyme "George B. Lewis"). Le réalisateur transalpin à la filmographie on ne peut plus éclectique, après le giallo (Qui l'a vue mourir ? - 1972) et le rape and revenge (La bête tue de sang-froid - 1975) s’essaye tant bien que mal (surtout en mal) à la science-fiction avec un Dark Vador lançant des éclairs foudroyant (« Toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existé est purement fortuite », mon cul ouai ! Le film pompe grossièrement et avec l’allégresse d’une prostituée sur la franchise de George Lucas, il n’y a qu’à voir la ressemblance entre Darth Vader et Lord Graal, la version Gifi® italienne).
Si encore le film se limitait au jeu des « 7 différences », cela aurait pu âtre marrant, mais il n’en sera rien. Le film s’avère tellement chiant et inintéressant que l’on a l’impression de passer d’un film de 1h40 à 3h30 en temps ressenti. Un plagia dont le réalisateur ne se cache même pas, puisque l’on y retrouve des ersatz de Stormtroopers et en lieu et place de R2D2, on a droit à un stupide chien insupportable qui chie une diarrhée jaunâtre pour fuir ses assaillants ! (Tiens, prend toi ça dans les dents George Lucas, tu n’y avais pas pensé toi, à faire chier R2D2 ou C3P0 pour nuire aux Stormtroopers ou à donner une apparence sadomasochiste à Dark Vador).
Non seulement le film est un calvaire, mais en plus de cela, on doit supporter l’hideuse musique composée par Ennio Morricone, c’est à n’y rien comprendre, comment est-il parvenu à chier une telle daube ? Ça ne ressemble en rien à ce qu’il avait pu faire par le passer, on croirait écouter en boucle la musique d’un manège de fête foraine.
Un plagia éhonté, pseudo pompeux avec ses répliques scientifiques qui ne veulent absolument rien dire (au point d’inventer des mots, tel que "synchromotivé"). En dehors d’y retrouver la présence sympathique de Richard Kiel (le "Requin" dans L'Espion qui m'aimait - 1977) et d’apprécier à sa juste valeur cette version SM de Dark Vador, cette purge est à oublier aussi vite qu’on l’aura vu. Alors avis aux amateurs de contrefaçons transalpines, ce nanar est pour vous.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄