Le dernier Train de la nuit (1975), aussi appelé "La bête tue de sang-froid", "La chienne du train de nuit" ou encore "Train d'enfer" (en fonction des différentes éditions VHS ou DVD) est clairement un plagia (un pure copié/collé) du célèbre film de Wes Craven : La Dernière maison sur la gauche (1972), lui-même fortement inspiré de La Source (1960), d'Ingmar Bergman.
La trame de l’intrigue y est identique, seul le cadre change. Ici, l’originalité tient du fait que le film se déroule (pour les ¾) à bord d’un train. Les deux innocentes victimes sont confrontées à deux voyous montés à bord. Ce qui devait être qu’un voyage entre copines va rapidement virer au cauchemar.
On se retrouve donc face à un "rape and revenge" en bonne et due forme, où les deux jeunes amies seront les proies de deux abrutis en rut. Le film se veut aussi malsain que la version de Craven, tout aussi perverse
(on pense notamment à la première scène de viol ou au voyeur qui rôde dans les wagons ou encore à la scène glauque du dépucelage au couteau).
Gênant, malsain (et parfois écoeurant), Aldo Lado ne recule devant rien et y prend un malin plaisir. La mise en scène et la photographie y sont soignée, le casting quant à lui, y joue beaucoup. On appréciera aussi l’impressionnante Macha Méril, qui nous dévoile une très belle palette de jeu (tout d’abord victime de viol, elle se transforme ensuite en une nymphomane insatiable, manipulant à sa guise les deux voyous).
Une agréable découverte, à la mise en scène soignée et une tension plus que palpable.
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➽ Film vu dans le cadre d’une thématique « Rape and revenge »