Faut pas oublier que c'est une adaptation...

Adaptation ; nom féminin ; définition - cinématographique : Une adaptation cinématographique est un > film basé sur une œuvre existante telle qu'un livre, un jeu vidéo (ou une série), une série télévisée ou > encore un dessin animé. Une adaptation peut-être libre ou fidèle à l’œuvre :
- Une adaptation libre est une adaptation dont de nombreux détails ont été changés comme la fin, ou > certains événements importants. Des personnages ont aussi été rajoutés ou retirés.
- Une adaptation fidèle reprend l’œuvre dans les grandes lignes.

Grand dieu merci, j'avais peur de ne pas savoir ce qu'était une adaptation.

Le Septième Fils, adapté (mon dieu, que c'est important de souligner cet élément...) de la saga littéraire de Joseph Delaney : L'Épouvanteur.
Beaucoup de mauvaises critiques d'après ce que j'ai vu...
De nombreuses sur la fidélité du film vis-à-vis de l’œuvre originale sauf que pour moi, ce genre de critique est tout bonnement inutilisable. Donc du coup, là, je ne vais pas parler de l'adaptation (déjà parce que j'ai pas lu les livres et d'autre part parce que j'en ai rien à faire), alors si vous désirez rencontrer des personnes qui en parle pour nourrir votre soif (sûrement fondée) de haine sur le film, allez-y. Moi, je vais parler du film en lui-même.

Un film. C'est tout. Un film basique de Heroic Fantasy sur un petit fond de Dark.
Un film qui, ma foi, ne m'a ni fait chaud, ni fait froid.

Nous suivons les aventures de Thomas Ward dans son initiation pour devenir Épouvanteur, une sorte de "chasseur de démons".
No spoil. Etc ...

Le film est, comme déclaré, un peu bof bof.
Si l'histoire est intéressante dans un certain sens, le film a beaucoup de mal à nous plonger dedans.
Alors certes, il y parvient avec quelques éléments, mais trop peu à mon goût.

Les paysages sont sublimes. Rien à redire.
Ils sont ponctués par une bande originale très intéressante (et c'est en cela le seul point qui permet la totale immersion dans l'univers du film).
Et en plus du paysage, les quelques forteresses demeurent assez impressionnantes et sont assez bien animées : on a vraiment l'impression de vivre durant le Moyen Age, dans un Carcassonne fantaisiste.

Après... On arrive aux effets spéciaux qui sont...
Je n'arrive pas à comprendre comment un film de cette ampleur (je n'ai pas trouvé de trace de budget nul part - mais j'ai peut-être mal cherché) peut avoir des effets spéciaux aussi différents.
D'un côté, on nous propose des sortilèges, des créatures bien présentées et d'un autre côté, certains sorts sont nuls, les transformations en créatures sont juste immondes et la lune de sang... Je ne sais pas mais j'ai trouvé celle du téléfilm Orc Wars plus sublime. Et ça, c'est problématique...
Bref, une grande oscillation dans la qualités des effets.

Ensuite, nous avons les acteurs.
C'est assez étendu, là encore. On a des bons, mais aussi des mauvais.
Beaucoup sont ceux qui ont crié au scandale sur le personnage du vieil Épouvanteur, interprété par Jeff Bridges, dû au sur-jeu de l'acteur. Mais personnellement, j'ai trouvé ce "sur-jeu" très intéressant car il nous donne l'impression d'un personnage loufoque qui reste attachant tout le long du film.
Une fois de plus, pour ma part, j'ai réussi à rester dans le film grâce à lui, à ses mimiques et à son humour.
Ben Barnes, interprète de Thomas Ward (mais également de Caspian dans Le Monde de Narnia) - malgré un jeu d'acteur plutôt correct - m'a semblé un peu perdu dans ce film.

Néanmoins, Le Septième Fils nous offre tout de même un agréable divertissement ; pour passer le temps.
A regarder tout de même pour se forger son avis ; sans oublier qu'il s'agit d'une adaptation, mais bon... Je suis prêt à comprendre le désespoir des fans de la saga littéraire pour le résultat cinématographique même si je suis persuadé qu'il ne s'agisse pas d'un excellent moyen de critique.
Allez ! Et rappelez-vous que la Fantasy nous appartient !