Breaking Dad
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le 2 juin 2021
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Hutch Mansell est un père de famille déconsidéré, blasé & frustré. Après avoir été victime d’un cambriolage où il est resté impassible devant les yeux de sa famille, il décide de tomber le masque et de montrer son vrai visage, de ne plus se faire marcher dessus et surtout, de rendre coup pour coup.
Il s’agit du second long-métrage pour le russe Ilya Naishuller, après le percutant (et limite gerbant) Hardcore Henry (2016). Bien évidemment, cela n’aura échappé à personne que le film à des similitudes flagrantes avec la saga interprétée par Keanu Reeves. C’est tellement similaire que l’on jurerait avoir affaire à un spin-off, voir un crossover où on le verrait débarquer inopinément en guest-star. Et pour cause, le film a été produit par David Leitch & scénarisé par Derek Kolstad, à qui l’on doit les 3 premiers opus de la saga John Wick. Alors on prend les mêmes et on recommence ? On serait tenté de répondre favorablement, sauf que ce n’est pas aussi simple. Quoi qu’il en soit, le scénario s’avère tellement feignant et la mise en scène chiantissime (en dehors des scènes de fight, encore heureux), que l’on finit rapidement par trouver le temps long.
Alors certes, si vous êtes venu pour voir des mecs se mettre sur la gueule pendant 90min, avec des chorégraphies vénères, quelques "thug moves", tout en faisant abstraction d’un quelconque scénario, dans ce cas, ce film devrait vous contenter. Pour les autres (c’est mon cas), il ne suffit pas d’enchaîner les scènes de bastons badass pour pleinement satisfaire. On est réellement face à un film qui se veut bêtement brutal et bien trop invraisemblable pour pleinement convaincre, et ce, malgré la bonne prestation de Bob Odenkirk et la participation amusante de Christopher Lloyd.
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Créée
le 6 juin 2021
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