Une folle course contre la montre dont on ne voit pas le temps passer.

L’agent 007 est laissé pour mort en Turquie lorsqu’au même moment, des agents infiltrés se retrouvent exposés et le M.I.6 attaqué par un dangereux criminel.


James Bond fête ses 50ans ! Enfin, ses cinquante printemps à compter de sa première adaptation sur grand écran (James Bond 007 contre Dr No - 1962) car en réalité, il en a 60 si l’on tient compte qu’il a été créé en 1952 par l’écrivain Ian Fleming. Avec Skyfall (2012), c’est aussi le troisième opus James Bondien pour l’acteur Daniel Craig, qui retrouve cette fois-ci, le réalisateur Sam Mendes (1917 - 2019). Après le retentissant Casino Royale (2006) et le décevant Quantum of Solace (2008), la montagne russe 007 continue de plus belle et remonte cette fois-ci dans notre estime, en nous offrant un James Bond dénué de superflu, comme en témoigne l’absence de gadget (ou presque !) ou de James Bond girl.


Le récit et la mise en scène nous entraînent dans une folle course contre la montre, des toits tunisiens jusqu’aux sous-sols londoniens, jusqu’au casino flottant de Macao ou encore, l’île de Gunkanjima au Japon, on en a clairement pour notre argent et on ne voit pas le temps passer.


Quand on sait qu’une grande partie des séquences ont été tournées aux studios Pinewood (Macao & Gunkanjima notamment), on ne peut être que bluffé par le résultat, face à la très belle composition de Thomas Newman (la musique faisait cruellement défaut dans le précédent opus) ou encore, la superbe photo signée Roger Deakins (multipliant les univers visuels, entre les néons de Shanghai et la lande crépusculaire d’Écosse). Ajouter à cela, la distribution qui vient faire honneur à cette nouvelle intrigue. La rencontre entre Craig et Javier Bardem donnant lieu à une séquence mémorable (aux sous-entendus homosexuels) reste l’un des moments forts du film. Ce dernier se retrouve une fois de plus dans un rôle de psychopathe, après son excellente interprétation dans No Country for Old Men (2007), on ne pouvait rêver mieux comme bad guy pour ce nouvel opus.


Un nouveau chapitre qui vient s’ajouter à la déjà très longue liste, permettant à la franchise de remonter dans notre estime après la précédente déconvenue. Un retour aux sources fort appréciable dont on regrette déjà


l’absence de Judi Dench, qui incarnait M depuis 1995 (GoldenEye), date de sortie du premier James Bond avec Pierce Brosnan dans le rôle-titre.


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


Le cycle 007 avec Daniel Craig au complet :
Casino Royale (2006) ★★★★
Quantum of Solace (2008) ★★☆☆
Skyfall (2012) ★★★☆
Spectre (2015) ★★★☆
Mourir peut attendre (2021) ★★★☆

RENGER
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le 15 oct. 2021

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