Dans les années 1970, les films de catastrophes avaient la cote. Il y avait des avions qui ne volaient plus ou des bateaux qui ne flottaient plus et des hommes providentiels pour sauver la mise. Une vague de films suffisamment importante pour qu'elle soit moquée. Paramount Pictures s'y est essayée en 1976 avec le sympathique The Big Bus puis 4 ans plus tard avec ce film. Considéré depuis comme un des classiques de la comédie.
Je vais vous la faire courte. Dans un avion, il manque un pilote.
Aux commandes du film le trio ZAZ, Jim Abrahams, David et Jerry Zucker, veut donner de l'amour, de la joie et de la bonne humeur, et il y réussit. Quand une parodie est capable de faire rire sans que le spectateur ne comprenne que tel passage est une référence à un autre film, c'est un bon indicateur de la bonne tenue de l’humour du film, qui l'assure de bien vieillir. Ce dernier est gentillement fou, toujours surprenant, dans un rythme effrené, frénétique même. Ce gag ne vous a pas plu ? Attendez, on en a un autre juste après. Mais vous aviez vu ce détail à l'arrière plan ?
Cet humour peut briser les règles des conventions cinématographiques pour mieux s'en moquer, s'amuser de calembours ou de petites touches visuelles dans le décor ou chez les figurants ou flirter avec l'humour plus culotté par moments, le politiquement correct ne laisserait plus passer certains passages. Tout semble possible, surtout si cela peut sembler farfelu. Certains de ses meilleurs gags ou de ses répliques sont devenus des classiques, repris ou parodiés dans d’autres films.
Si vous ne le saviez pas déjà, la grande partie de qu'ont pu faire Jim Abrahams, David Zucker ou Jerry Zucker, c'est de la bonne. Mais celui-ci, pfiou, il vole haut dans la stratosphère. Une suite a été faite, sans ces adorables trois bonhommes, mais pourtant très réussie, et fortement conseillée elle aussi.