Il commençait pourtant si bien ce « A 5 heures de Paris » et son délicieux parfum nostalgique, ses savoureux dialogues et ses personnages attachants! On en venait même à se demander si on ne tenai t pas là l'histoire d'amour de l'année, tant tout ceci savait être simple, drôle, sensible, émouvant, le duo d'acteurs (la ravissante Helena Yaralova en tête) s'avérant eux d'une grande fraîcheur... Mais alors pourquoi cette dernière demie-heure à la limite de l'ennui, certes comportant encore quelques bons moments mais terriblement longuette, offrant de manière incompréhensible la part belle au personnage lourdaud du mari et ne réussissant plus jamais à dégager la magie qu'avait réussi à distiller Leon Prudovsky dans les deux premiers tiers? C'est dur à dire, mais c'est finalement presque frustré que je suis sorti de la salle, bien conscient (tout de même) d'avoir vu un joli film, valant le déplacement ne serait-ce que pour sa première heure enchanteresse, mais également d'être passé à côté de quelque chose. Dommage.