8
Camé et Léon
Il existe ces films qui vous happent physiquement, qui détiennent au fil des minutes une emprise machiavélique sur votre regard par rapport à l’image. A Beautiful Day fait partie de cette...
Par
le 6 nov. 2017
102 j'aime
4
Un mélange réussie d'influence, pour un film de super-hero!
J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver dans ce film les influences de films contemporains que j’apprécie. Je ne parle évidemment pas d'Hitchcock qui est citée avec brio mais sans subtilité... Ni de Taxi Driver qui ne me semble pas une référence pertinente. (bien que sur l'affiche)
Je recommande ce film pour sa filiation avec "Like Someone in Love" d'Abbas Kirostami, "Under the Skin" de Jonathan Glazer et quelques autres que vous aurez le plaisir de découvrir.
Je préviens tout de même qu'il ne s'agit pas ici d'un film de la citation qui ne plaira qu'au invétéré cinéphile (cinéma que je n'apprécie guère). Car le film développe une réflexion propre que l'eau symbolise, demandez-vous simplement en voyant se film quel est le rôle de l'eau (de la noyade/suffocation jusqu'aux larmes), et pourquoi le héro arrache-t-il sa chemise.
Ce n'est pas le héro qui emmène sa mère reposer dans l'eau c'est surtout elle qui l'entraîne dans l'eau involontairement. Il est descendu avec elle dans un espace de suffocation et cela pas seulement à partir de sa mort mais bien avant!
C'est parce qu'il réalise son échec qu'il arrache sa chemise. Signifiant par là qu'il s'agit avant tout de l'échec du costume. Et c'est entre autre ce qui me permet d'affirmer qu'il s'agit d'un film de Super-héro.
9
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Plus qu'un film de Super-Héro, Plus qu'un film de vampire et Les meilleurs films des années 2010
Créée
le 28 févr. 2019
Critique lue 164 fois
1 j'aime
D'autres avis sur A Beautiful Day
8
The Death of Childhood
C'est un fantôme qui erre dans les rues, dans la nuit de Cincinatti. Sa démarche est lourde, sa silhouette épaisse. Il est hirsute, le regard parfois vide. Agité de traumas, comme l'image qui se...
le 6 nov. 2017
65 j'aime
14
7
Un sourire
Joe aime les marteaux. Les marteaux noirs en acier, avec écrit dessus "Made in Usa" en petites lettres blanches. Dans sa main, les marteaux paraissent petits. Les marteaux sont gros, aussi gros qu’un...
Par
le 9 nov. 2017
56 j'aime
4
Du même critique
9
Critique d'époque : trouvée dans Le Nouvelliste du Rhône du 4 janvier 1968
ELLE joue un rôle considérable dans notre société. Créature de rêve, savamment maquillée, symbole de la sensualité féminine, impudique, objet plus que personne, prototype, la cover-girl est une des...
Par
le 27 juil. 2016
4 j'aime
3
Les placement de produit LGBT font perdre un temps fou.
L'intrigue est très bien, mais c'est trop long. 4 à 6 épisodes au lieu de 12 suffiraient amplement pour la même intrigue plus approfondie et mieux expliquée. Beaucoup trop d'introspection dans des...
Par
le 5 déc. 2015
4 j'aime
1
5
d'indéniables qualités, mais la narration peine à s'imposer.
Mon avis sur cette série est assez ambivalent, Clairement la série présente des qualités forte et qui me semble salutaire pour le genre. Notamment de déplacer l’intrigue loin du traditionnel...
Par
le 9 mai 2020
3 j'aime
