Après avoir vu The Grand Budapest Hotel, j’ai voulu découvrir davantage l’univers de Wes Anderson et j’ai malheureusement été un peu déçue par The Darjeeling Limited.
C’est l’histoire de trois frères, les Whitman, qui sur l’initiative de l’aîné, doivent se retrouver pour un voyage spirituel et itinérant en Inde, car le contact a été coupé après le décès du père qui fut évidemment un choc et notamment un chamboulement pour l’équilibre de la fratrie.
Concernant le visuel, il n’y a rien à redire. Le cadrage, les décors et la mise en scène sont un régal pour les yeux. Il faut dire que le film se passe en Inde donc les couleurs fusent à souhait ! Et c’est dommage car le rythme du film est un peu en décalage par rapport à ça … Les événements s’enchaînent très lentement et on reste un peu perplexe quant au but réel de cette escapade qui n’a ni queue ni tête.
(Même si tout s’éclaire finalement lorsque l’on comprend qu’ils veulent rejoindre leur mère.)
Les retrouvailles sont peu émouvantes et c’est un peu le combat de coqs au début du film (même si Francis mène la danse avec ses décisions à peine autoritaires). Mais petit à petit, les masques tombent, ils se confient à nouveau et redécouvrent leurs liens fraternels. C’est donc plus touchant dans la seconde partie du film.
(surtout avec la quête de la mère et le décès du petit garçon)
Le deuil du père est très présent chez les trois frères même s’ils y réagissent de façon différente, c’est en tout cas, une belle approche de ce point de vue-là.
La patte Anderson est bien là avec les costumes, les décors, les plans et les couleurs mais c’est peut-être difficile de trouver mieux, une fois qu’on a regardé l’indétrônable The Grand Budapest Hotel …