Critique de À bout de souffle (Made in USA) par Ibtissame
A bout de souffle = Coca-Cola. Breathless = Cola Leader Price.
Par
le 20 oct. 2010
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Prenons quelqu'un que je n'aime pas. Tout à fait au hasard, Jean-Luc Godard. Est-ce que j'aimerais qu'on fasse subir à mon premier film ce que ce Breathless fait subir à À bout de Souffle ? Certainement pas. Pour plein de raisons. D'abord parce que Richard Gere n'atteint pas la cheville de Jean-Paul Belmondo, qu'il surjoue à mort, quand ce n'est pas sa partenaire Valérie Kaprisky qui joue faux. Le film passe son temps à tomber de Charybde en Scylla, du beauf au kitsch et du kitsch au beauf. Beauf quand il réussit à faire pire que l'original, quand même sacrément lourd, en en retirant toute l'ambiguïté par un côté rock'n'roll affreusement kitsch, porté notamment par des costumes bariolés qui feraient passer une Pride pour un enterrement de nouveau-né. Et puis il y a l'insupportable chanson titre de Jerry Lewis, chantonnée par le toujours insupportable Richard Gere donc. Godard se retourne dans sa tombe (enfin presque tombe, il vit encore à l'heure où j'écris ces lignes). Sauf que moi j'aime pas Godard. Et du coup ben j'ai pas détesté Breathless. Parce que les scènes avec le thème de Philip Glass en fond sont d'une beauté absolue, parce que c'est quand même plus accessible que l'original (USA obligent mdr). Quel dommage que ce soit si con...
Créée
le 28 juil. 2021
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