Découvert quand j'étais gamin, ce film m'avait tellement marqué de par son histoire sublime à la fois drôle et émouvante. Je me souviens aussi qu'il avait alimenté pendant longtemps mon rêve d'avoir une cabane perchée sur un arbre... Il fait tout simplement partie de mes films de chevet et je ne me lasse pas de le redécouvrir à chaque fois que l'occasion et le besoin se présentent...
"A chacun sa guerre" nous amène dans les bas fonds du Mississipi avec une ambiance, des décors et une bande son qui nous rendent nostalgique de la vieille époque. Ainsi, dans le contexte d'une Amérique pauvre, il traite plusieurs sujets tels que l'admiration d'un fils pour son père absent pendant un bon bout de temps pour cause de guerre du Viêtnam. D'ailleurs, par la même occasion, le film évoque aussi sous toile de fond les conséquences et les fameux traumatismes d'après guerre pour les vétérans mais aussi et surtout de l'enfance dans toute son innocence et son insouciance...
Amené par Elijah Wood, un talent jeune comme on en fait plus, âgé de 12 ans à l'époque, le film se concentre la plupart du temps sur les activités de ces clans d'enfants qui, abandonnés à eux même par des parents trop occupés par leur travail, se livrent quotidiennement une guerre des boutons sans merci où tous les coups sont permis aussi amusante que dangereuse par moment avec des dialogues toujours aussi savoureux.
Une histoire très touchante avec une belle leçon de morale à la fin qui ne nous laisse pas indifférent grâce notamment à des séquences juste trop poignantes où Elijah Wood crève l'écran dérobant la vedette à Kevin Kostner.
Un film comme on en fait plus dans la lignée des "Stand By Me" et autres films du genre où les enfants sont mis en avant.